À circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles.

PAS DE FESTIVALS POUR R. DATI ET LE GOUVERNEMENT !

Nous avons été nombreuses et nombreux cette année, avec CultureS en Lutte, à interpeller la ministre de la Culture Rachida Dati et son gouvernement pour dénoncer les coupes budgétaires qui percutent tous azimuts l’ensemble du secteur culturel.

Avec l’intersyndicale du secteur public du spectacle vivant, nous avons alerté la ministre sur les conséquences sociales catastrophiques de ces coupes budgétaires qui privent de travail des milliers d’entre nous.
Nous avons saisi les tutelles et le ministère de l’éducation nationale après l’annonce brutale du gel de la part collective du Pass Culture par Élisabeth Borne.
Nos actions ont été plurielles, nombreuses, et justes. Et pour quelle réponse ?
Depuis une année, aucun travail n’a été effectué par Rachida Dati pour répondre aux préoccupations des professionnel·les. Elle observe sans bouger le plan de licenciement massif qui se joue contre nos professions et se permet même de tenir des propos méprisants à l’encontre des artistes qui dénoncent cette situation. Quelle honte !
Si les budgets alloués à la Culture sont taillés en pièce au niveau de l’État comme des collectivités territoriales, cela résulte en premier lieu des choix politiques d’austérité budgétaire du gouvernement qu’assume pleinement madame Dati.
La ministre peut multiplier les coups d’éclat dans la presse, les effets d’annonces sans mesures concrètes à la clef et les mensonges sur la gravité de la situation dans le spectacle vivant, rien n’est fait pour sauver le secteur.
La profession n’attend plus rien de cette ministre et considère que les soupçons de corruption qui pèsent sur elle, et qui sont actuellement entre les mains de l’institution judiciaire, font peser un doute sérieux sur une collusion possible avec le secteur privé. Dans ces conditions, il est impensable qu’elle continue à la tête du ministère de la Culture !

Ne laissons pas la ministre comme le gouvernement démanteler le spectacle vivant ! La situation est trop grave !
La CGT Spectacle appelle les professionnel·les du spectacle vivant, artistes, technicien·nes, personnels administratifs et d'accueil, à refuser de jouer si la ministre ou un autre membre du gouvernement Bayrou s’affichait au Festival d’Avignon.
La mobilisation s'organise à Avignon et sur l'ensemble des autres festivals. Un préavis de grève préventif a d’ores et déjà été déposé pour la période du Festival d’Avignon du 7 au 26 juillet 2025.

TOUTES ET TOUS ENSEMBLE POUR LE REFINANCEMENT DU SERVICE PUBLIC DU SPECTACLE VIVANT ! TOUTES ET TOUS ENSEMBLE POUR UNE CULTURE NON MARCHANDE !